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Une double exposition autour de l'histoire des harkis au conseil départemental à Carcassonne (11)

Sabbah Atrous et l'artiste peintre Tounes Mansouri.

Jusqu'au 30 juillet, le conseil départemental de l'Aude accueille une double exposition autour de l'histoire des harkis, entre peintures et photographie. Une série d'œuvres qui retrace le parcours de vie d'Algériens déracinés.

C'est un pan douloureux de l'Histoire française : celui des harkis. Sabbah Atrous , présidente de l'association Supplétifs, Anciens Combattants Harkis et leurs Enfants (SACHE) de l'Aude, s'attelle à faire connaître leurs parcours au plus grand nombre. "Pour ne pas qu'on oublie", comme elle l'explique. Mais aussi pour éduquer. "Encore aujourd'hui, des personnes pensent que les harkis sont des simplement des personnes qui ont trahi leur pays. C'est plus compliqué que ça", souligne-t-elle. À cet effet, l'Hôtel du département accueille depuis quelques jours une double exposition autour de l'histoire de ces Algériens déracinés.

- Une part de l'histoire largement méconnue -

"La guerre d'Algérie a laissé des traces. Il est important de rendre hommage à cette population qui a souffert. Nos parents ne sont plus là, mais nous avons un devoir de mémoire. C'est une part de l'histoire largement méconnue que tout citoyen français doit connaître", rappelle Sabbah Atrous.   

Intitulée Femmes harkis, les tisseuses de la République, une partie de l'exposition met en lumière le travail de ces Algériennes au sein de la Manufacture nationale de la savonnerie, à Lodève (Hérault), au travers de photographies d'époque. Là-bas, elles ont apporté leur savoir-faire : celui du tissage de tapis à la main. Leurs ouvrages ont notamment contribué à meubler les hauts lieux de pouvoir français.

- Une forme de thérapie -

Entre les photographies et les peintures, l'exposition donne à voir une quinzaine d'œuvres

Baptisée Harki, quelle histoire ? l'autre partie présente les peintures de la Carcassonnaise Tounes Mansouri, également secrétaire de l'association SACHE. Des œuvres empreintes de son histoire personnelle de fille de harkis : "Ces peintures abordent mes vieux souvenirs et mes émotions. Les peindre, c'est une forme de thérapie". 

Femmes harkis, les tisseuses de la République et Harki, quelle histoire ? Ces deux séries sont à découvrir jusqu'au vendredi 30 juillet dans le hall de l'hôtel du département.

17/07/2021

 

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L
Frères Harkis ne vous laissez pas embobiner c'est comme çà à chaque élections on mets une carotte devant pour récupérer vos voix là on n'est plus des pestiférés car ils ont besoin de nos voix
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